C’est à chaque fois la même chose, Pina Baush est programmée dans un grand théâtre parisien, et en quelques heures toutes les places sont écoulées… Si vous avez eu la chance d’en attrapper une dans la bataille, voici quelques éléments à lire avant le spectacle!
Pina Bausch, normalement vous connaissez. Plusieurs films lui sont consacrés, notamment celui de Wim Wenders (Pina) dont nous avons partagé tous les secrets il y a bientôt un an. Elève de Kurt Jooss à Essen, elle rejoint la Juilliard School of Music à New York en 1958. Elle danse pendant quelques années au sein de la Paul Taylor Dance Company et du Metropolitan Opera Ballet, avant de retourner en Allemagne en 1962, à la demande de son ancien maître Kurt Jooss. C’est plutôt en tant que chorégraphe que Pina marquera l’histoire : à raison d’une à deux oeuvres par an, elle développe un riche répertoire autour du désespoir existentiel résultant de l’histoire allemande… En 1974, Pina Bausch crée sa propre compagnie, le Tanztheater Wuppertal. Elle y développe une nouvelle méthode d’écriture chorégraphique articulée autour des travaux d’improvisation qu’elle effectue avec ses danseurs.
Cet opéra ballet met en scène la tristesse inconsolable d’Orphée, qui perd sa bien aimée Eurydice d’une morsure de serpent (Acte I).
http://www.youtube.com/watch?v=ibvg3griA50&feature=player_detailpage
Il est autorisé à se rendre dans les Enfers pour tenter de retrouver sa bien-aimée avec l’interdiction formelle de se retourner quoiqu ‘il arrive… Une fois aux Enfers (Acte II), Orphée triomphe des Furies par son chant et pénètre enfin dans la Vallée des Bienheureux.
Il y retrouve Eurydice et l’entraîne vers le Styx, en détournant bien entendu le regard. Mais à l’image de tant d’autre femmes (qui a dit toutes?), Eurydice perd patience et ne comprend cette attitude mystérieuse : pourquoi ne la regarde-t-il pas? (Acte III) Finalement, Orphée cède et se retourne vers elle, commettant l’irréparable… Il la serre dans ses bras : Eurydice meurt sur le coup.
Les lamentations émouvantes d’Orphée finiront une fois de plus par attendrir les Dieux, qui ramènent alors Eurydice à la vie.
Palais Garnier, du 4 au 16 février.
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